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L'effet Caitlin Clark et l’essor du sport féminin

Ces dernières années, la popularité du sport féminin a connu une hausse spectaculaire.

 

Caitlin Clark et le phénomène qu’elle a contribué à créer dans le basketball universitaire sont sans doute les exemples les plus marquants de cette montée en flèche. Sa popularité et la vague qu’elle a déclenchée dans le discours sportif ont eu des répercussions dans plusieurs ligues.

 

Basketball universitaire

Clark a commencé à se faire un nom à l’échelle nationale lors du tournoi de basketball féminin de la NCAA en 2023, qui s’est conclu par une rencontre très attendue entre les Hawekes d’Iowa et les Tigers de LSU menée par Angel Reese, battant des records d’audience.

 

Alors que Reese et les Tigers remportaient le championnat national, l’audience sur ESPN atteignait près de 10 millions de téléspectateurs — une augmentation de plus de 100 % par rapport à la finale de l’année précédente.

 

L’effet Clark a continué de faire sentir sa présence en 2024.

 

Les trois derniers matchs de la carrière universitaire de Clark ont établi, puis battu, des records d’audience : un match revanche en Elite Eight entre LSU et l’Iowa a attiré plus de 12 millions de téléspectateurs ; la rencontre en Final Four entre l’Iowa de Clark et es Huskies de UConn de Paige Bueckers a amassé plus de 14 millions de spectateurs ; et la victoire de la Caroline du Sud en finale nationale a attiré 18,7 millions de téléspectateurs, soit une augmentation de 89 % par rapport à 2023.

 

La WNBA

Cette explosion de popularité au niveau universitaire a coïncidé avec une croissance significative du basketball professionnel. La saison 2023, débutant un mois après la victoire de LSU contre l’Iowa, a battu des records d’audience télévisée et d’assistance.

 

L’arrivée de Clark dans la WNBA, au sein du Fever d’Indiana, en 2024, a mené à de nouveaux sommets. L’audience moyenne sur ESPN a augmenté de 170 %, celle sur CBS de 86 %, et l’assistance des matchs de la ligue de 48 % (incluant une hausse impressionnante de 319 % pour les matchs des Fever de Clark).

 

La ligue ne montre aucun signe de ralentissement. Après des matchs préparatoires à guichets fermés à Toronto en 2023 et à Edmonton en 2024, le Canada accueillera sa première équipe WNBA, le Toronto Tempo, dès 2026.

 

La PWHL

Alors que le basketball féminin atteignait de nouveaux sommets, le hockey féminin professionnel posait de nouvelles fondations. Après plusieurs échecs de ligues précédentes, la Ligue professionnelle de hockey féminin (PWHL) a lancé sa première saison en janvier 2024, avec trois équipes au Canada et trois autres aux États-Unis.

 

Dès sa deuxième saison, la PWHL s’est solidement implantée. Tout comme l’audience dans le basketball universitaire, la PWHL a battu et rebattu des records de fréquentation en 2024, stimulée par l’engouement des partisans canadiens.

 

La Charge d’Ottawa ont ouvert la voie avec plus de 8 000 spectateurs pour un match en janvier contre Montréal, avant que Toronto et Montréal ne repoussent les limites avec 21 000 spectateurs lors d’un affrontement en avril au Centre Bell. À la fin de la saison, des partisans fidèles étaient nés, avec les trois équipes canadiennes parmi les quatre premières en termes d’assistance— accompagnées des championnes éventuelles du Minnesota.

 

L’avenir du sport féminin

Bien que Clark ait contribué à lancer cet essor, la montée du sport féminin est loin de s’essouffler alors qu’elle entame sa carrière professionnelle. Avec des étoiles montantes comme JuJu Watkins qui brillent au niveau universitaire et des ligues comme la PWHL qui n’en sont qu’à leurs débuts, le sport féminin ne fera que gagner en élan.

 

Le meilleur reste à venir.

 

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